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EN PHOTO: CLE (JE T'AIME GROSSE TRUFFE)
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Je suis malheureuse.

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Malheureuse d’avoir un père plus monstrueux que le plus monstrueux des monstres. Un homme à qui je n’adresse plus la parole depuis plus de deux ans, et qui au lieu de faire profil bas, se permet de me juger, de me traiter de gamine arriviste, tyrannique, qui soi-disant tient sa famille en laisse par ses caprice et ses chantages au pétage de plomb, de bonne à rien, sans courage, sans cœur, de débile profonde qui se la pète parce qu’elle fait des études supérieures. Un homme capable de me balancer de grands discours dégueulasses dans la gueule, puis de finir en disant qu’il espère très fort que je trouverai l’amour plus tard, mais qu’il en doute fortement. Je le déteste parce qu’il est lâche, mauvais, qu’il m’a fait du mal, qu’il a fait souffrir ma merveilleuse maman, et parce que lorsque je prends sur moi pour lui écrire la vérité sur ce que je ressens, le seul truc qu’il trouve à faire c’est de m’humilier en corrigeant mes fautes d’orthographe. J’ai passé un horrible mardi 26 Février, aujourd’hui je passe un horrible mercredi, et je peut prédire sans me gourer que les jours qui vont suivre ne seront pas mieux. J’ai un père encore plus immature qu’un gamin de 15 ans, qui se prend pour Dieu, et se dit opprimé alors qu’il me piétine depuis que je suis petite, et qu’il a trompé ma mère presque sous mes yeux et installé sa maîtresse à 50 mètres de chez nous pour mieux s’envoyer en l’air, avant de se barrer, puis de revenir, puis de se rebarrer, rerevenir, et finalement se casser pour toujours, histoire de bien écrabouiller ma mère dans la foulée.

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Là je vous laisse, je dois aller réviser, pour ces putains de concours que je n’aurais pas.