mardi 23 décembre 2008

Nénette Aime-T-Elle Nowel?

PHOTO: THE CHERRY BLOSSOM GIRL
*__La vache c’est Noël à Albi, encore ! Le temps des chocolats chauds en quantités chutesduniagaresques et des bouts de nez tout rouges vient à nouveau squatter nos après midi, à grands fracas de cantiques, et de vieilles BO de films verts sur fond rouge, ou l’inverse, ça se pourrait bien oui. Me voilà prête à entendre parler de dindes farcies à longueur de journées sans jamais en avoir goûté une seule de toute ma vie, à regarder Catherine Laborde pointer de son index décharné les 21 régions de France où, merveille, il neige, et à m’extasier sur le fait qu’à Albi, on peut avoir à la fois moins quarante-cinq degré Celsius et un ciel qui ne pond pas le moindre petit flocon, aussi anémique soit-il. Oui vive Noël et ses papillottes que tout le monde trouve dégueulasses mais que les vieux bonhommes rondouillards à barbes postiches s’entêtent à nous refiler dans la rue, en nous sautant dessus au moment où on s’y attend le moins, vive les marchés de Noël rien-à-moins-de-vingt-euros-une-affaire, les crèpes bourrées à en éclater de Nutella, Nutella qui se retrouve ensuite et bien évidemment plus sur votre figure et à d’autres endroits dont vous n’auriez pas soupçonné l’existence que dans votre estomac, vive les séjours à l’hopital après une touchante mais néanmoins périlleuse excursion sur la glace de la patinoire, les bonhommes en pain d’épice que vous achetez alors que vous savez très bien que vous haïssez le pain d’épice encore plus que Georges Bush et les petits pois à la moutarde, la course désespérée aux cadeaux de dernière minute, qui se solde généralement par une iruption fortement échevelée à 18h54 dans le Yves Rocher du coin de la rue, le truc c’est qu’il reste plus que les trucs à la pêche déjà honteusement offerts l’année dernière, et que par conséquent, vous l’avez dans l’os, et bien profond. Oui comme vous j’ai regardé Mulan aujourd’hui à 13h55 sur TF1, je me suis coupée avec mes ciseaux en essayant de faire friser le bolduc de mes papiers cadeaux, et je vais probablement passer la journée de demain à manger des petits gâteaux sablés en regardant tous les dessins animés qui auront le malheur de se ramener dans ma télé et de me rappeler mon enfance. Parce que oui Noël est la chose la plus ridicule qui ait jamais existé, mais c’est aussi et très sûrement la plus belle, et si fêter Noël revient à célébrer l’extraordinaire fait qu’une chose tout à fait ridicule puisse-être en même temps extrêmement jolie, je m’engage à être la plus grande fêteuse de Noël de toute la voie lactée. Fin de l’article sur Noël :)

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Et joyeuses fêtes, du fond du cœur.
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Mes copines de toujours... Tellment contente de vous avoir revues!

Gros bisoux <3

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Allez faites pas les flemmards :)

En 1897, peu avant Noël, la rédaction du « New York Sun » (premier journal de boulevard du monde) reçut une lettre singulière : Virginia, huit ans, fille du médecin new-yorkais Philipp O’Hanlon, demandait au journal si le père Noël existait vraiment. « Cher Monsieur le rédacteur, j’ai huit ans. Certains de mes amis prétendent que le père Noël n’existe pas. Papa dit que si le « Sun » l’écrit, ça doit être vrai. S’il vous plaît, dites-moi la vérité : le père Noël existe-t-il vraiment ? Virginia 0’Hanlon, 115, West 19th Street. » La réponse du rédacteur Francis P. Church fit la une et son contenu, qui avait profondément touché des milliers de gens, alimenta les conversations de ce jour-là. A l’époque de Noël 1898, des centaines de lettres parvinrent à la rédaction du « Sun », le priant de publier à nouveau la réponse à cette question, ô combien délicate.
Le journal accéda à leurs vœux. C’est ainsi que fut instaurée la tradition de publier chaque année le texte : « Oui, Virginia, le père Noël existe ! ».


Chère Virginia,
Tes petits amis ont tort.
Ils sont pris par le scepticisme d’une époque méfiante et ne croient plus que ce qu’ils voient. Ils pensent que ce qu’ils sont incapables de saisir, dans les limites de leur esprit, n’existe pas. Tout esprit humain est étroit, Virginia, qu’il soit adulte ou enfant, cela ne fait aucune différence. Au sein du cosmos, l’homme est comparable à un insecte : une fourmi avec des raisonnements de fourmi face à l’univers incommensurable et à l’Esprit qui, seul, est capable de tout connaître et de tout comprendre.
Oui, Virginia, le père Noël existe. Aussi sûrement que l’amour, la générosité, la fidélité existent. Et tu n’ignores pas que ces sentiments abondent et qu’ils t’offrent la vie de toute sa beauté et sa joie. Comme le monde serait triste si le père Noël n’existait pas et s’il n’y avait pas de petites Virginia. Il n’y aurait alors plus de croyances enfantines, de poésie et de romantisme pour rendre cette vie supportable. Nous n’aurions plus de plaisir que dans les choses que nous pouvons comprendre et saisir avec nos sens. La lumière éternelle que l’enfance projette sur le monde serait à tout jamais éteinte.
Si tu ne crois pas au père Noël, tu pourrais tout aussi bien ne pas croire aux contes. Tu pourrais demander à ton papa d’engager des gens chargés de surveiller toutes les cheminées pour essayer d’attraper le père Noël le soir de sa tournée. Et si aucun d’eux ne voyait le père Noël y descendre, qu’est-ce que ça prouverait ? Si l’on ne voit pas le père Noël, cela ne veut pas dire qu’il n’existe pas. Les choses essentielles de la vie sont celles que ni les enfants, ni les adultes ne peuvent voir. As-tu jamais vu les lutins danser sur la lande ? Bien sûr que non, mais ça ne prouve rien. Personne n’a le pouvoir de créer ou d’imaginer les miracles intangibles et invisibles qui se produisent de par le monde.
Tu peux casser un hochet pour voir ce qui fait du bruit à l’intérieur. Mais l’univers impalpable est entouré d’un voile qui ne saurait êtredéchiré par l’homme le plus fort, ni par les efforts conjugués de tous les hommes les plus robustes qui aient jamais vécu. Seuls l’amour, la foi, la fantaisie, la poésie et le romantisme parviennent à soulever un pan de ce voile pour révéler la beauté surnaturelle et les merveilles qu’il cachait. Est-ce que tout cela est vrai ? Virginia… il n’y a rien au monde de plus vrai et de plus durable.
Dieu soit loué, le père Noël existe et existera toujours. Dans des milliers d’années, Virginia, non dans dix fois dix mille ans, il sera toujours là pour réjouir le cœur des enfants.
Oui, Virginia, le père Noël existe !

Merci Ally MacBeal pour m'avoir fait découvrir ce bijou <3

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jeudi 18 décembre 2008

Kleine Nenette Ist In Ferien!

On aura nos partiels, on-les-aura-on-les-aura.
P.S: Noël!!!!!! <3
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PHOTO: MES COPINESSSSS <3

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vendredi 12 décembre 2008

Nénette Enterre Une Année De Plus.

Et ce foutu anniversaire de drame qui se rapproche.
T'inquiète Clé, on est peut-être bien amochées,
mais on marchera jamais dans ses pas.
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JAMAIS.
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DESSIN: MA SOEUR C'EST GAVE UNE ARTISTE
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dimanche 7 décembre 2008

Nénette Se Verrait Bien Actrice.

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Les héroïnes de film naissent sur des Manolos, marchent droites comme des i en faisant claquer très fort leurs talons sur les pavés. Les héroïnes de films n'enfilent pas leur débardeur à l'envers, et ne passent pas trente minutes plantées devant leur miroir à se demander si oui ou non cette zone douteuse sur leur fesse gauche est bien un début de cellulite. Non les héroïnes de films n'arrachent pas la moitié de leur petite culotte lorsqu'elles se dépiautent de leur jean, et ne se retrouvent pas à mesurer honteusement leur tour de poitrine à la règle Maped pour constater que oui, il a bien perdu trois centimètres. Les héroïnes de films ne dorment pas avec leurs escarpins un mois avant leur gala, ne se tordent pas la cheville en courant sur leurs talons pour attraper un tram que de toute façon elles n'auront pas. Les héroïnes de films n'attendent d'ailleurs jamais le tram, surtout pas pendant quatorze minutes, et surtout pas sous la pluie, contorsionnées sous un parapluie déglingué plein de tâches douteuses. Les héroïnes de films font la vaisselle, ont une cuisine impeccable, n'entassent jamais leurs assiettes pleines de sauce ketchup et leurs couteaux englués de confiture-allégée-plus-de-fruit-pour-moins-de-sucre-ouais-mon-cul au fond de leurs éviers, et n'ensevelissent jamais le tout sous des montagnes de bulles de liquide vaisselle pour que ça rende mieux. Les héroïnes de film embrassent au premier rendez vous, oui mais le tout sans le moindre kilogramme d'alcool dans les veines, les héroïnes de films n'ont qu'à faire bouger leur cheveux pour conclure, les héroïnes de films ne restent pas quarante-sept minutes plantées devant leur téléphone à attendre qu'il émette un son. Les héroïnes de films ne débouchent pas leur douche au Destop, n'écrasent pas de blattes avec leur séche cheveux et se connectent à Internet sans brancher ni débrancher trente fois leur modem. Les héroïnes de films connaissent par coeur les répliques d'Ally McBeal, oui, mais c'est parce qu'elles y ont tenu le rôle principal. Les héroïnes de films ne vont pas en TP, ne vident pas leur produit dans l'évier avant de l'avoir pesé et ne sont pas réquisitionnées pour apprendre à des gamins de seconde bouillantissimes à foutre un bout de papier pH sur une pomme de terre moisie pour constater ô miracle qu'elle est moins acide que le kiwi. Les héroïnes de films ne vident jamais le contenu de leur amoire par terre pour dénicher une paire de chaussettes dépareillées, n'ont pas mal au ventre tous les vingt-huit jours, ne pleure pas devant leur télé parce que Miss France est Miss Albigeois et n'ont pas la frange à la Elvis Presley lorsqu'elles se réveillent le matin. Et surtout, les héroïnes de films ne se retrouvent pas toutes seules à 23h24, à écrire des inepties sur une page Word, coiffée d'un noeud rouge et de deux oreilles de Minnie. Sur ce bonne nuit les mecs.

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