lundi 21 juillet 2008

Nénette N'a Pas Trop Le Moral.


Parce que sans cette petite chose mes échecs auraient
des allures de psychodrames.
Joyeux anniversaire.
Je t'aime Gros Nazgul.
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PHOTO ICI :)
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Je quitte Albi pour qque temps, histoire de me ressourcer.
Résultats officiels le 31.
A bientôt, je crois bien que je vous aime.
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vendredi 18 juillet 2008

Nénette Profite De Ses Vacances.

J’ai décidé de me reprendre en main. De montrer à Madame Prepa qu’elle a fait de moi autre chose qu’un espèce de gros vermicelle tout mou. Du coup non-pardon-on-dit-pas-du-coup-mais-de-ce-fait hier j’ai pris une jolie feuille toute propre et j’y ai écrit mes bonnes résolutions ainsi que la liste des choses que ma maman doit m’acheter pour m’aider à me sentir mieux parce que oui comme tout le monde le sait, des ongles de pieds superbement vernis sont une aide précieuse à un épanouissement spirituel efficace. Puis j’ai fixé tout ça sur le battant du frigo avec un aimant en forme de poireau et je dois vous avouer que c’est du plus bel effet les mecs. Alors ce matin lorsque j’ai débarqué dans la cuisine et que j’ai vu que ma mère avait bousillé mon bout de papier en écrivant « Fourchette et Sac à Dos/ 20h45 France 5 » en plein milieu, j’ai compris trois choses. D’abord que ma mère est bizarre. Puis qu’elle refusera sûrement de m’acheter un nouvel ipod, même si c'est souligné en rose. Enfin que je suis maudite et que rien ne sert de lutter contre mon pitoyable destin qui est de finir greffée sur une chaise. Et tout ça me gène assez vous voyez. Parce que si la Belle Au Bois Dormant a pioncé pendant cent et s’est pourtant réveillée avec un ventre platissime, je peux vous assurer que la fée de la maigreur ne s’est pas penchée sur le berceau de princesse Nénette le jour de sa naissance. Et que trois heures passées à bouffer du Secret Story et du MTV, ça se paye en kilogrammes. En fait je pourrais dire qu'à l'instant précis je suis l’exact contraire de la chenille obèse de Mille-et-une-Pattes, vous savez le truc à l’accent belge qui devient Oune Magnifiqueuh Papilionneuh à la fin. Ben moi je fais l'inverse et je suis en train de me transformer en larve, d'ailleurs je trouve pas ça tellement glamour quand j’y réfléchi. D'un autre côté, je vous avoue que mater Secret Story me permet d’étudier l’espèce mollusquienne. Et d’ailleurs, si le secret de John David n’est pas d’être un poulpe transsexuel, je me jète par la fenêtre. Ou je vais manger un chamallow tiens, tant qu’il en reste.
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Voilà à l’heure actuelle Nénette et sa jolie tripotée de bourrelets s’apprêtent à aller s’échouer sur une chaise, mais attention, non pas pour regarder Kiffe Ma Mère en mangeant des Dragibus, mais pour aller recopier des codes-barre et des références sur un ordinateur. Et sans rien manger du tout, s’il vous plaît. La vache ça m'ébouriffe tellement les naseaux que j'en termine cet article sur le champ.
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C’était les Dernières News de Nénette, à vous les studios.

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dimanche 13 juillet 2008

Nénette Est Une Endive.

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ChaperOn Rouge s'arrêta en chemin pour acheter des Marlboro Light.
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PHOTO: RUSSIAN RED

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vendredi 11 juillet 2008

Nénette N'aime Pas La Piscine.

1o/o7/2oo8
Et la petite Julia s'en va-t-en Argentine...
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La vie n'est qu'une immense piscine municipale. Un aglomérat de générations, d'Adam et d'Eve presque à poil mais pourtant tragiquement déguisés. Le tout sous un soleil métallique, dont les rayons nous martèlent la nuque. Une souffrance travestie en exultoire, une façon de s'exiber et d'exercer son impitoyable jugement. Parce qu'une piscine c'est une foire aux différences, le moyen le plus efficace de démasquer l'inégalité. Les moches trainent avec les moches, les beaux gosses galopent les jolies filles, et la beauté n'a jamais été plus frappante puisqu'elle est désinhibée. Plus de rimmel qui tienne, de peau gavalnisée par un excès de fond de teint, les bourrelets affleurent et les regards sont éloquents.
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Le bleu omniprésent étouffe les rires, les moqueries perverses, personne ne voit le gang de Jenifer martyriser Philomène-La-Boulotte. Et personne n'est que tout le monde, si on y réfléchit. Oui la piscine n'est qu'un échantillon de notre existence ridicule, un microcosme grossi à la loupe. Chaque chose en son temps, à sa place. Les marmots dans le petit bain, qui pataugent, et pourtant le mot n'a jamais été connoté si positivement; les ados près du pentaglisse, scrutant du haut de ce qu'ils croient être leur dignité le défilé de l'espèce humaine, pointant le maillot qui baille, le bikini honteusement Pimkie, le sigle Chanel étincelant sur une poitrine trop petite. Des gamines de 14 ans se jaugent, se défient du regard, et le bassin devient alors le théatre d'une véritable guerre psychologique. Puis plus loin les petits couples s'enlacent dans le bassin à bulles, le trentenaire engueule son gamin sous l'oeil réprobateur d'une ménagère de 50 ans, un quotidien insignifiant est déballé, exibé, et finalement chacun se nourrit des tracas de l'autre et s'en réjouit tristement. Enfin, en marge de l'agitation, des petits vieux agitent des flotteurs en levant les jambes et essaient de se persuader qu'une heure d'aérobic suffira à maintenir leur squelette en place et à retarder la fin. La fin de quoi au fait.
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On hurle, on rit trop fort, on enfonce la tête de l'autre sous l'eau en essayant de se convaincre que tout ça n'est qu'un jeu après tout, le chlore nous irrite la rétine pourtant certains s'enfoncent dans le silence les yeux grand ouverts. Parce que la piscine n'est qu'un monde inversé, le bleu est sous nos pieds et plonger revient à s'élever au dessus de tout. Finalement.
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Oui je sais je suis bizarre, non je n'ai pas envie de me suicider ça-va-merci.
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dimanche 6 juillet 2008

Nénette Ecrit Sur Le Bonheur.

Ma vie sonne comme une chanson de MGMT.

Je me sens Rihanna, prête à cravacher le monde en tenue de dominatrice. Oui j’ai toujours une tête épouvantable, évidemment. Mais pour la première fois depuis deux ans, je vois une lumière. Je me réveille toujours en me récitant des formules trigo mais moins souvent. Et mes gambettes bronzent doucement, sans crème magique. J’ai troqué mes poudres, mes blush et mon eye liner de catin contre une crème hydratante et un mascara, je ne choisis plus mes vêtements en fonction de leur potentiel fashionistique mais en fonction de la surface de tissus qu’ils occupent. Je ne suis plus en prepa, aussi. J’ai fait les soldes, mais je n’ai pas acheté grand chose. M’en fous en fait. Je joue Seven Nation Army au Ukulele, et je me sens unique. Peut-être pas en paix, non pas encore, mais ma vie est bien repassée, et ne fais pas de plis. Alors je lis glamour, les orteils en éventail, et j’apprends enfin à faire la vaisselle, même que ça me plaît bien, surtout quand il y a plein de mousse. Oui j’ai planté mes oraux, non je n’irai pas à Nancy l’année prochaine, mais à cet instant précis je me préoccupe plutôt de la couleur des macarons que je vais aller m’acheter, si vous voulez tout savoir. J’adore les roses, ils sont à la framboise.

Vous savez si mon père a pété les plombs, c’est parce qu’il avait une autre idée du bonheur. Il cherchait quelque chose d’euphorisant, un moyen détourné de dominer, et d’exulter. Ce bonheur là ne m’intéresse pas, non. Je préfère m’installer dans mon petit jardin, sous la tonnelle, et lire le dernier Lolita Pille en remuant les orteils. Redécouvrir Albi. Voir Manon, Lorène, Vincent, Pierre, Thibault, Laure. Revoir ma Clairotte. M’asseoir sur les berges. Boire de la Manzana Limonade sans excès. Croiser Chocolatinier par hasard. Fêter les 15 ans de Clé. Faire de la trotinette. Apprendre à faire les Milk Shakes, à tirer les cartes, et à passer l’aspirateur. Manger des fraises à la chantilly, de la chantilly aux fraises, de la chantilly sans fraise. M’acheter un pyjama bleu. Mater le feu d’artifice et me sentir toute petite. Piquer la robe rouge de Clé. Me peindre les ongles des pieds, puis tout enlever parce que c’est carrément trop moche. Chantonner tout le temps, sans cesse. Avoir mon permis aussi. Moui. Même ça je préfère.
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Voilà cet article ne dit rien, et finit comme ça, pourtant je ne l’effacerai pas. Parce que je me sens Grace Kelly et que ma vie a décidemment des allures de boîte de caramels.
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Bonnes Vacances à Tous.
Pfiouuu!
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vendredi 4 juillet 2008

Nénette Aime La Nature.

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_PHOTO: LOLITA PILLE
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J’aimerai coller un procès au type qui a inventé ce cliché débile qu’est l’effeuillage de marguerites. Déjà allez trouver une marguerite dans votre jardin, ou dans le parc de votre lycée, je vous raconte pas l’impossibilité de la chose. Et puis si vous avez la chance d’en avoir une sous le pied, je vous déconseille fortement de la cueillir, parce que c’est pas ce qu’on appelle une mauvaise herbe, et vous pourriez bien vous retrouver avec une amende sur le pif. Enfin. Mettons que vous soyez un romantique acharné, dingue de trucs cucupralinesques et de rubans rose bonbon. Dans ce cas vous faites pas chier et vous arrachez une pâquerette dans le bosquet du coin, comme tout le monde. Evidemment c’est carrément moins glamour, surtout lorsqu’un sait que ledit bosquet est le point de chute quotidien de Medor lors de ses ballades matinales. Mais supposons que vous soyez un romantique téméraire, ou un pauvre blaireau, au choix. Vous commencez à arrachez les pétales, un à un, et c’est long. Très long. Oui parce que lorsque Dieu a créé les pâquerettes, il a fait en sorte qu’elles ressemblent aux marguerites, pour que vous tombiez dans le panneau, puis il s’est dit qu’il allait foutre une triple épaisseur de pétales, et il a rétréci le tout, histoire de bien vous faire suer. Résultat vous finissez par les arracher par groupe de 5, vous vous plantez, vous faites des calculs qui vous dépassent, vous perdez le fil, le tout pour apprendre qu’elle vous aime un peu, et que vous l’avez dans l’os. Et ça, c’est foireux. Donc si comme moi vous en avez marre d’être traumatisés, libérez vous de ces chaînes qui vous entravent et vous font souffrir, piétinez-les, crachez leur dessus, ou même faites comme Thibault et bouffez-les, mais ne laissez plus ces horreurs de la nature régenter votre vie sentimentale.
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_________Non mais.
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mardi 1 juillet 2008

Nénette Est En Vacances. Enfin.


PHOTO: LILY ALLEN
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Paris c'est d'abord les oraux. Oraux durant lesquels on se hait, on se méprise, on s'assoie sur son honneur et on planque sa fierté bien au fond de sa poche droite. Parce que lorsque vous passez votre TIPE l'examinateur décide généreusement de vous offrir une visite guidée de ses amydales à coups de baillement ostensibles, parce que le lendemain vous auriez bien aimé une colle de physique et un TP de chime mais bien évidemment vous vous prenez un exo de chimie orga dans la tronche et un TP d'élec que vous foirez dans les grandes largeurs parce que oh quel heureux hasard vous n'avez jamais réussi à faire marcher un oscillo de votre vie. Et lorsque vous vous pointez à votre épreuve d'anglais un peu ragaillardie parce que c'est bien connu l'anglais au CCP c'est un havre de clarté et de simplicité, vous tombez sur la vie des aborigènes en Australie (parfait vous avez justement écrit une thèse là dessus), et votre colleuse a semble-t-il oublié d'être gentille et de fixer sa machoire au reste de sa tronche ce matin là. Et lorsque hallelujah vous réussissez votre épreuve de maths, vous réalisez en sortant de la salle que votre tee-shirt était troué et que l'examinateur était un homme. Alors vous soupirez et allez prendre votre metro.

Oui parce que Paris c'est aussi le métro, le RER, les interminables trajets dans les wagons, les innombrables changements de stations, les longues minutes passées à étudier le genre humain et son incroyable capacité à rester 30 plombes assis au milieu de 58 personnes et à ne fixer rien d'autre que le bout de ses chaussures sans sourire ni même cligner des yeux, ou dans un autre registre à mater vos jambes, vos fesses, et à essayer de les toucher par la même occasion. Alors vous soupirez et ajoutez perversitude aigüe à votre dictionnaire de l'espèce humaine.

Paris c'est aussi des cheveux de plus en plus hirsutes au fil des trajets & des épreuves, des ongles de plus en plus invisibles et de moins en moins existants, et évidemment 3 flamboyants nouveaux boutons par jour (environ un matin-midi-et-soir les mecs) ce qui a au moins l'avantage de vous transformer en éphéméride humain, très facile pour se repérer en cas de dérèglement de l'espace temps. Rajoutez à ça les mignonnes ampoules aux pieds, les fiches d'anglais révisées à la va vite dans un dernier sursaut d'espoir au cours duquel vous réussissez à vous convaincre que vous avez extrêmement bien fait de ne pas apprendre un seul mot de vocabulaire cette année et merde comment on dit chat déjà, oui rajoutez à ça l'immense énergie que vous déployez pour vous empêcher de sortir des gros mots devant l'examinateur et l'envie démesurée de foutre le camp lorsque vous lisez Analyse d'un Système Ouvert sur votre énoncé de physique aux Petites Mines. Après quoi vous soupirez, attrapez un stylo et commencez à écrire des inepties sur votre brouillon en vous demandant si en les lisant à l'envers à l'examinateur elles pourraient trouver un sens inattendu.

Menfin dites vous aussi qu'à Paris, l'espace d'un instant, il y a eu vous, votre microscopique short de touriste et votre casquette vissée sur le crâne avec en bonus gratuit un sourire béat et avouons le sacrément débile sur le visage, le tout planté devant une Tour Eiffel plus tour-eiffelesque que jamais. Il y a eu Taille-Bo et ses bretelles sur la grande roue, il y a eu la finale Toulouse/Clermont où la misérable part rugbylistique qui est en vous s'est retrouvée à agiter un drapeau bleu et jaune que vous auriez préféré noir et rouge mais bon c'est le seul que vous avez réussi à voler dans tout ce bordel. Il y a eu les soirs où vous avez mangé italien avec votre cousine, votre appui, votre conscience, votre garde du corps, votre moral, votre plan de metro, oui tout ça à la fois, sans qui on vous aurait sûrement retrouvé morte écrasée par 3 métros, 2 RER et les 2 milliards et demi de chinois en furie présents dans la capitale en même temps que vous. Et sans qui vous n'auriez sans doute jamais rencontré le garçon le plus sexy de la Terre oh-mon-dieu oh-mon-dieu oh-mon-dieu j'aime les tatouages.
Alors finalement de quoi vous vous plaignez.
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Car le mot vacances se remet à exister.
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