mercredi 30 novembre 2011

Nénette & Le Grand A.





Une joue qui pique. Plus rien à cuisiner, des bruits de pas dans l'escalier, ses bras engourdis par le froid dehors qui me tendent une grande portion de potatoes (ma nouvelle lubie!) toutes chaudes. 19h, les bras chargés des sacs de courses: "Tu peux tenir 1 minute de plus? Je vais m'acheter une madeleine au chocolat, j'en ressens le besoin vital". La couette que je lui pique la nuit. "Je vais commander ces chaussures. Non mais tu penses quoi de ces chaussures? Tu les aimes pas c'est ça? Je les commande ou pas? Je sais que tu les aimes pas". Les yeux que je n'ai pas démaquillés, "oh j'ai mis du mascara sur ton oreiller". Le radiateur du salon que j'allume en douce. "Tu veux pas t'acheter une marinière? J'ai toujours aimé les garçons en marinière". Les pieds que je mets sur la table. "J'ai pris 2 kilos, ça se voit hein ça se voit?", un regard qui glisse sur ma poitrine "oh oui un peu". Mes périodes de découragement. "Quand j'aurais trouvé quelque chose, on prendra un appart hein, on plantera du romarin qu'on mettra à la fenêtre de la cuisine, et on achètera un miroir aux puces, dis on va faire ça, hein. Je trouverai jamais rien, hein". Un livre qu'il lit les sourcils froncés, "tu le trouves nul c'est ça?". Le boîte de Nesquik que je finis en 4 matins. "Oh j'ai encore cuisiné dans la poêle qui accroche". Le réveil que j'oublie de désactiver. Les questions dont je le presse. "La prochaine fois je peux partir au Maroc avec toi?". Les bains que je prends sans lui dire. 1h du matin: "j'ai mal à la gorge, j'ai mal, j'ai hyper mal, et si mes amygdales gonflaient jusqu'a m'étouffer dans mon sommeil?", et lui qui réussit à se retenir de rire, et puis ses bras qui m'entourent. La carte étudiant qu'il dit avoir oubliée à la caissière du cinéma, pour ne pas qu'elle devine que j'essaie de l'entuber avec ma carte périmée. Ca vous fera 9,50€ monsieur. Ouch.


Pour cette cohabitation pas toujours évidente, pour toutes les concessions que ce grand chevelu fait pour moi. Pour tout ça je crois que ma petite main n'est pas prête de se décoller de la sienne. 

Je t' *mot en A*


Au fait, je les ai finalement commandé, les chaussures. 
:)



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mardi 29 novembre 2011

Nénette Ravale Des Façades.



Je continue dans ma lignée d'articles achetons-achetons-achetons (excuse des fêtes hein). Il y a quelques jours, j'ai découvert le site de la boutique Bird on the Wire, à Paris. Et oui, il a suffi que je quitte Paris pour découvir que la belle abritait ce petit havre de fantaisie. Grrrrr. Heureusement, la boutique a un e-shop, totalement fou-fou-fou. A peine quelques clics et j'avais déjà relégué mes articles Urban Outfitteresques au placard. Sincèrement, Bird on the Wire, c'est un peu tout ce dont j'ai toujours rêvé. Des bijoux adorables et des accessoires déco sweetissimes. Dans ma quête de bichonnage d'appartements-fantômes, j'ai eu l'impression d'avoir mis la patte sur un trésor un peu mythique. So. Voici ma petite sélection "déco", j'ai dû me retenir de ne pas vous copier coller tout le site (les petits articles "cuisine" sont à croquer!).


... pour ajouter un peu de piquant à une petite étagère.


 (mention spéciale aux petites bougies macarons et tarte-à-la-crème... je veux!!)

... qui seront en n°1 sur ma liste au père Noël, je le jure!


Sur ces petites touches sucrées, je m'en retourne à mes recherches de boulot. Moins drôle tout d'un coup. Bises!

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dimanche 27 novembre 2011

Nénette & Tibo.



Un petit billet aujourd'hui pour vous parler de Tibo my friend, une des personnes les plus talentueuses que je connaisse. Il a remporté cette année le 3ème prix du court métrage au concours organisé par le CROUS (le thème était "fantasme"), région île de France. Et c'est avec cette même vidéo qu'il participe au concours Prix de Court. Pour le soutenir, il vous suffit de vous rendre sur la page facebook du concours, et de liker sa vidéo, vidéo que vous pouvez visionner ci-dessous.




Merci pour lui, et passez tous un bon dimanche. 


Bises



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vendredi 25 novembre 2011

Nénette, Eva & Irina.




Je vais vous avouer quelque chose. Mes films préférés sont ceux qui dérangent un peu les codes de la morale, qui choquent, mais tout en restant subtils, qui provoquent un vrai remue-ménage intérieur. Ce que je préfère, c'est lorsque pour couronner le tout, l'histoire se base sur un fait réel, ou sur un bouquin, ce qui me permet généralement d'en lire plus sur le sujet, de fouiller sur le net pour démêler le vrai du faux. Récemment plusieurs films m'ont chatouillé l'estomac, et même s'ils ont des thématiques différentes, ils se rapprochent dans la façon dont ils dérangent. J'aimerais aujourd'hui écrire un petit paragraphe sur l'un d'entre eux, My Little Princess, premier film d'Eva Ionesco, inspiré de son enfance, que j'ai vu pendant ma période (hélas toujours en cours) de convalescence. Je vous dirai un mot des autres ces prochains jours...

Ce film m'a vraiment bouleversée. Eva Ionesco, fille d'Irina Ionesco, a créé le personnage de la petite Violetta, pour raconter sa terrible histoire. Des looks hollywoodiens des années 60 et 70, des robes en dentelles chinées aux puces, des plumes, des lèvres rouges sang... Le film est une merveille d'un point de vue esthétique. C'est d'ailleurs étrange de voir à quel point on peut se délecter des sublimes tenues et décors tout en s'horrifiant de l'histoire de cette petite d'à peine 10 ans, que sa maman, artiste-peintre ratée sur les bords décidée à se reconvertir dans la photo, maltraite dans ses clichés. Tout ça commence avec des poses un peu suggestives au milieu de plumes et d'accessoires morbides, puis, en échange de cadeaux, de robes, ou tout simplement d'un amour maternel un peu inaccessible, les vêtements tombent un à un, les cuisses s'écartent, et Violetta devient contre son gré le nouveau visage de l'érotisme. Les magazines sont avides, les photos font sensation. La petite grandit trop vite, elle récite ses poésies à l'école en bas-résille et se transforme en petite poupée vulgaire, bruyante et aguicheuse. La maman Isabelle Huppert (géniale dans ce film) va de plus en plus loin, elle franchit les limites, et le spectateur n'est pas ménagé. La petite en ressortira brisée, j'ai d'ailleurs lu qu' Eva Ionesco ne pouvait finalement plus se retrouver dans la même pièce que sa mère sans se mettre à hurler. Ce film, c'est un peu sa façon de panser ses blessures, même si Irina, malgré l'intervention de la justice, a continué et continue toujours de vendre les clichés de sa fille un peu partout dans le monde. Sincèrement je ne peux que conseiller ce film, pour ce qu'il est, et ce qu'il montre. Sans compte que les actrices sont merveilleuses. C'est concrètement le bijou un peu dissident de cette année 2011 (quoique je n'ai pas encore vu Sleeping Beauty haha). Sur ce, je retourne vaquer à mes occupations bordelaises...:) Bises



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jeudi 24 novembre 2011

Nénette Remet Les Pendules A Zero.







Souvenirs sous le verre.




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mercredi 23 novembre 2011

Nénette & La Suite.




J'le jure.





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------Petit post-it:
Les gens, j'ai passé une journée hyper coolos. D'abord on m'a offert un DVD d'Audrey Hepburn. Ensuite, j'ai vu Mélanie Laurent (à 5 mètres de moi tout au plus, ouga ouga!), puis j'ai vu son film Les Adoptés, qui est incroyable. Et figurez-vous que Mélanie Laurent est toute petite, toute frêle, et toute simple. Elle n'était pas maquillée, et portait un vieux bonnet dans ses cheveux, mais que voulez-vous elle restait belle et gracieuse. Non-je-n'ai-pas-pris-de-photos-grrrrr. Ensuite j'ai mangé un fondant au chocolat, enfin pour cela j'ai bien sûr empêché Tibo de l'offrir à Mélanie Laurent hahaha. Puis Tibo m'a amené au labo photo de l'ENS et j'ai développé ma première (et sûrement dernière) photo argentique, qui en plus était une vue de ma chambre à Bruxelles La Belle. Et on a coloré en bleu une photo d'un petit garçon avec une glace, bref j'ai refait de la chimie et figurez-vous que c'était cool. Puis j'ai trouvé toute seule la bouche du RER sans que Tibo ne m'accompagne jusqu'aux escaliers. C'était donc ma dernière journée en tant que parisienne (une vraie de vrai dorénavant, qui prend le métro toute seule sans avoir peur). Elle était bien à l'image de ces presque 2 mois de gesticulations ferroviaires... Belle, mouvementée, souriante. Paris, oui c'est décidé, je t'aime.
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mardi 22 novembre 2011

Le Dressing de Nénette Est Un Zoo.




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Cet automne je brûle d'une passion ardente pour les "imprimaux", les imprimés animaux qui gambadent sur un grand nombre d'alléchantes fringuettes! Chats, chevaux, loups blancs et moutons noirs, oiseaux, j'accumule, j'accumule, j'accumule! Mon dieu vais-je réussir à m'arrêter? Malgré ces adorables petits cerfs qui me font de l'oeil sur urbanoutfitters.fr ? Hélas je n'en suis pas sûre. Sinon vous savez quoi les amis? Jeudi je retrouve Bordeaux City, ses lumières, ses petites rues, Peperoni notre italien préféré, le Coluche, les chocolats viennois de Porte-Dijeaux et le salon de thé de la petite rue de l'Hotel de Ville! J'en frissonne déjà! Bises!

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vendredi 18 novembre 2011

Nénette & Un Look Enrhumé.



Gnnnnni! Mon short Dahlia hyper soldé (20€ au lieu de 75!) d'anniversaire!



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mercredi 16 novembre 2011

Nénette Pique et Pique et Colégram.



Bonjour bonjour tout le monde! 
Figurez-vous que j'ai une belle crève qui m'a fait passer la plus horrible nuit de toute ma vie! Et depuis ce matin je traîne ma mauvaise mine un peu partout dans la maison. Et lorsque je suis malade, je zone encore plus sur le net. Et qu'ai-je découvert aujourd'hui? Et bien que le divin site de Topshop a depuis peu sa version frenchie! Prix en euros, etc... Pour fêter le coup, la livraison en France est gratuite en novembre! J'avoue ne pas trop souvent m'aventurer sur Topshop... Cela a beau être le repère des fringues hyper dans le coup, les prix restent quand même un peu élevés. Mais bon, aujourd'hui n'est pas coutume (et puis faut dire que je n'ai pas grand chose d'autre à faire, mon cerveau étant à l'heure actuelle une sorte de guimauve toute molle), j'ai fouillé un peu partout sur le site, et j'ai sélectionné les chouettes bouts de chiffons qui m'ont le plus fait cligner des yeux. Bon j'avoue certains prix sont décourageants, mais il y a quand même des petites choses plutôt abordables! Tout ça me fait penser qu'il faudrait que je vous montre mon butin d'anniversaire... J'ai reçu deux beaux colis aujourd'hui haha! C'est un peu comme si c'était encore mon anniversaire, youpi! Sur-ce, je m'en vais tousser un peu. Et regarder les hpraires des séances de Twilight 4 hahaha.




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mardi 15 novembre 2011

Le Ciel Rougit Devant Nénette.






Paris est bleue comme une orange.




Et Albi, où j'arrive à l'instant, plus rouge que jamais. Il n'y a que lorsque je vois des insectes gros comme le pouce, des vieilles fleurs fanées qui meurent dans des gros vases, et un peu de poussière prise sur le couvercle des pots de confiture que je sais que je suis chez moi. Au calme dans ce petit coin de paradis. A très vite! Bises



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lundi 14 novembre 2011

Nénette & Maïwenn.




Bon je suis finalement allée le voir, le film de Maïwenn, Maïwenn qui m'avait exaspérée à Cannes lors de la remise de son prix, et c'était alors bizarrement comme si j'avais toute une dentition contre elle... Oui oui je suis parfois un peu radicale dans mes opinions. Mais des amis m'avaient dit du bien du film, et la foule qui se pressait dans les cinémas à Paris parlait un peu d'elle même. D'ailleurs, quelques semaines après la sortie du film, lorsqu'on s'est enfin décidé à aller le voir, arriver 15 minutes avant le début de la séance n'a pas suffi puisqu'il ne restait à cet instant là qu'une dizaine de place et une file d'attente de 20 mètres à braver pour accéder à la salle. Nous avons donc fait preuve de ténacité pour Mam'zelle Maïwenn, en cherchant un autre ciné, en attendant une 1h30... Et je dois le dire, ça en valait la peine. Le film est hyper long, mais dans le sens positif du terme. J'ai passé mon temps à me dire "oh après cette affaire-là le rideau va tomber, snif", et non, à chaque fois le film s'enrichissait de nouvelles scènes, de nouvelles bouilles d'enfants en détresse. Bon le film a été vu par toute la France, donc je ne vais pas répéter que c'est ultra réaliste, plein d'espoir et aussi parfois très dur à avaler. J'ai ri, me suis tordue les mains, j'ai été touchée. Ils sont pas tous très beaux ces flics, la plupart sont  maigrichons et mal sapés, lorsqu'ils mangent leur salade la vinaigrette leur coule sur le menton, ils font de leur mieux avec ce qu'ils sont. D'ailleurs ma seule critique fait finalement référence à la présence de Maïwenn et de l'amourette peu crédible entre son personnage de déesse brune éthérée et de la brute Joeystarr. Cependant... S'il n'y avait pas eu cette idylle, je crois que le Joeystarr en question ne m'aurait pas autant troublée. Si après les premières minutes du film je me rappelle avoir empoigné le bras d'Abdou en lui disant "Ah mais qu'est-ce que ce mec est affreux!", j'avoue que la suite m'a fait oublier ce physique de vieil ours balafré. Mon dieu, oui je l'admets, je lui ai même trouvé un certain charme (Dieu-me-pardonne)! La preuve par 45 que c'est un sacré bon acteur, le loulou. Quant aux enfants, eux non plus n'ont pas tous des trombines de choristes, ils sont là, un peu tordus et de toutes les couleurs, la mine pas toujours reluisante, mais pourtant dans la salle on a tous craqué. Je ne vais pas revenir sur tous les thèmes abordés dans ce film, ils se racontent par eux-mêmes, et je pense que ces deux heures rassemblent bien tout ce qu'il y a à rassembler. Et lorsque Maïwenn termine un film, c'est avec une fin qui glace, qui pique, qui fait mal, et qui vous laisse vous débrouiller sur votre pauvre siège, en clignant des yeux. Alors chapeau bas, belle brune, je te pardonne l'horrible robe rouge que tu as cru bon d'assortir au tapis Cannois il y a quelques mois...:)


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dimanche 13 novembre 2011

Nénette Au Pays Des Merveilles.





Un petit billet tout en douceur et calories pour coller à ce dimanche ensoleillé. Hier Abdou et moi avons fait un tour au salon de thé emblématique du Marais, Le loir dans la théière. J'avais vu de si jolies photos, et en avais entendu tant de bien, que j'ai voulu à mon tour poser mes petites fesses dans un de ses fauteuils dépareillés, et profiter un peu de cette ambiance bobo-rétro. Comme je m'y attendais, la décoration de la salle était à tomber. Chaises, tables, fauteuils chinés ça et là, menus gribouillés à l'ardoise à la grosse craie blanche, ambiance seventies... et surtout murs bariolés de vieilles affiches et (merveille des merveilles) de jolies illustrations inspirées du conte d'Alice in Wonderland, dont on retrouve la thématique jusque dans l'enseigne de ce petit coin plus qu'adorable. Si les photos font un peu rêver, je pense tout de même qu'en terme d'accueil il existe mieux (la salle est bondée la plupart du temps et les serveurs sont franchement débordés), que le temps d'attente avant d'être servi est un peu exagéré, et que les en-cas salés ne valent pas tout à fait leur prix. Je pense qu'un brunch (15€ environ) entre 11h et 14h est le timing le plus judicieux. Mais sincèrement, si vous avez envie d'une jolie après-midi un peu paresseuse, et n'avez pas d'autre impératif que de flâner, trouvez-vous une petite place au Loir dans la théière, et commandez une belle part de tarte au citron (démesurément) meringuée, la spécialité de la maison. Je crois qu'il s'agit définitivement d'un endroit où l'on va lorsqu'on a besoin de temps pour soi, un havre de félicité. Allez, je suis sûre que le concept vous plaît! :)



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samedi 12 novembre 2011

Nénette Chez Paulette!



Avant de filer, vite vite je vous poste quelques photos de la Boom Sixties Paulette à la Rotonde, où nous avons fait un tour jeudi soir! Lumières roses, déco hyper rétro, playlist géniale, et surtout un nombre incroyable de Paulettes stylées jusqu'au bout des ongles... Je portais une robe géométrique grise à empiècement turquoise dans le dos, et un petit bandeau dans les cheveux... On fait ce qu'on peut avec les affaires qu'on a sur place! :) C'était assez nouveau pour moi, et fanchement hyper cool! Je n'ai sincèrement jamais vu une file d'attente aussi impressionnante pour entrer... Et sur ce je "file"! Bises!




 


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mercredi 9 novembre 2011

Nénette Sous La Coupole.





La Cachette.___



* photos prises par Tibo sous la coupole de l'observatoire de Paris *


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mardi 8 novembre 2011

Nénette & Des Heures & Des Heures Dans Le Train.



Me revoilà à Paris, après un dimanche passé sur un siège en duo dans un vieux mais robuste Teoz. Plus qu'un aller-retour Paris-Albi (imprévu mais finalement nécessaire, étant donné qu'à la fin du mois de novembre je retourne à Bordeaux et qu'un voyage de plus ne sera pas de trop pour rapatrier mes 10 kilos et demi de fringues qui s'entassent encore dans l'appartement parisien de mon amoureux). Je suis un peu fatiguée de ces allers-retours, de me réveiller sans savoir où je suis, de ne plus savoir où j'habite... Voilà maintenant 2 ans que je suis ballotée de stages en stages, de villes en villes, d'appartements en appartements, sans pouvoir apposer ma signature, ma petite touche personnelle. Et plus je suis ballotée, plus je rêve ma vie de travailleuse stable, plus je  dévore les magazines déco, plus j'économise pour créer l'appartement de mes rêves. Voilà pourquoi j'ai décidé aujourd'hui de créer une nouvelle rubrique à la Valérie Damidot, de piocher un peu partout des inspirations et de vous montrer ce que j'aimerai recréer chez moi, dans quelques mois. Car c'est sincèrement la chose qui m'obsède le plus en ce moment (oui oui, devant la popote et les cols Claudine).

Mon rêve, c'est un boudoir revisité, un cocon romantique mais jeune. Fauteuils crapaud, méridienne, chaises Louis XV, coiffeuse (ahlala... *bave*)... mais z'aussi cuir, bois brut et déco rigolote. Tout ça assorti à l'inévitable plancher qui craque et porte d'entrée qui grince, cela va sans dire.

Aujourd'hui j'ai décidé de commencer par ce que j'appelle par les "pose-derrière", c'est à dire les divers compagnons à quatre pattes sur lesquels nous nous asseyons. La sélection a été très rapide, d'une part car je sais que mon appartement ne sera pas immense, et deuzio car je sais fort bien ce que je veux. La méridienne rose à la Mad Men, ce sera pour plus tard, lorsque les dimensions de mon chez moi auront triplé ou quadruplé... Mais en attendant je me damnerais bien pour leur tête de lit (en "tête" d'article) ohlala!

Je reviens vite à mes moutons, avec une sélection-vite-fait sur LaRedoute.fr... Je pense que les enseignes pas chères à la Ikea ou Maison du Monde auront ce genre de petites choses... mais j'aimerai bien avoir une ou deux belles pièces, j'avoue-j'avoue. Sur ces entrefaites, je vous embrasse, et repars rêver ma vie. Zoubi.






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samedi 5 novembre 2011

Nénette Le Souffle Court.



__-_23 bougies. 
___Un sacré challenge pour mes poumons hahaha!


Le 4 novembre 2011 était un bout de calendrier assez étrange. La disparition de Romain ce jour là, il y a 2 ans, a de toute façon définitivement teinté "ma" journée d'un je-ne-sais-quoi qui me rend plus pensive, plus mélancolique, et sûrement plus mûre aussi. J'envoie donc de ma petite place sur la terre mille et mille pensées vers ce joli  bout de ciel qu'il occupe. J'aime bien penser qu'une connexion se crée alors, entre nos deux refuges si distants.

J'ai donc 23 ans, un âge qui je trouve sonne mal, un âge un peu difforme. Sûrement un peu parce qu'il me rappelle que je prends de l'âge mais que je n'ai toujours pas décollé. Certes.

Parlons cadeaux *yeux qui brillent*, histoire de mettre un peu de pep's dans ce billet aussi pluvieux que la vue que j'ai depuis ma fenêtre. Cette année, condition de "no-job donc no-money" oblige, j'ai décidé de taper dans l'utile. En l'alliant à l'agréable, bien entendu. J'ai envie d'une farandole de gros pulls imprimés, bien chauds et tout et tout! J'ai alors fait ma fouineuse sur le net, et j'ai été récompensée!


C'est sur Monshowroom que j'ai déniché ces petites merveilles de la marques Only. Il y en a de toutes les couleurs, c'est un vrai bonheur pour les yeux. Je pense prendre une ou deux pièces, dans une taille grande pour bien m'emmitoufler. Avec une jupette et un petit col rond qui dépasse, ça va être funky funky! La marque Monshowroom itself fait aussi des super pulls flocons, à voir!

J'ai aussi passé une petite commande sur Romwe, le grand copain asiatique d'Asos aux prix tout riquiquis. Je n'avais jamais osé commander, j'avoue que l'allure du site, les photos parfois un peu craignos et ces prix rase-mottes m'inquiétaient, mais vu l'enthousiasme de Typhaine, la blogueuse number one dans mon coeur, j'ai tenté ma chance. Et c'est un truc de dingo, le site est mis à jour tous les jours, les livraisons à l'international son gratuiteeeees (et ça vient pourtant de l'autre côté de la planète!), il y a plein de dentelles et de cols blancs, et j'ai trouvé mon bonheur en trois clics (ce qui est incroyable en soi). Et un autre pull qui tient bien chaud (et oui je suis chiante avec mes cols que je vous sers à toutes les sauces, mais que vous voulez-vous l'overdose n'a aucun effet sur moi)!
Le seul bémol c'est le délai de livraison qui avoisine les deux semaines, je vais donc vivre de longues journées d'un suspense insoutenable. Je clos ainsi cet article terriblement futile et superficiel en vous faisant une bise. Oui c'est une fin abrupte. Mais que voulez-vous j'ai 23 ans, je n'ai plus le temps de m'éterniser. :)



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jeudi 3 novembre 2011

Nénette & La Fin/Faim.



Je pense souvent au jour du jugement dernier. J’essaie de visualiser un peu la scène, j’imagine un petit boudoir assez cosy avec de grands lambris en noyer hyper lustrés, trois petites bougies qui éclairent la pièce, deux fauteuils empire, un pour moi, l’autre pour un espèce de grand barbu en toge à paillettes. Dieu, ange, archange, j’avoue que j’y connais fichtre rien, mais en tout cas ça sera un type important, ça c’est sûr. Je ne sais pas exactement comment j'atterrirai là, je suppose qu’il y aura une histoire de lévitation au dessus de mon pauvre corps décrépi (pas trop décrépi tout de même je l’espère) et de poudre de perlimpinpin, et que pour ouvrir la porte du boudoir je devrais sortir victorieuse d’une bonne épreuve de dure à cuire à la Harry Potter, genre vaincre un gros troll qui pue ou gagner un concours d’imitations (avec mon "I am Chuck Bass" de high level je suis certaine de m’en tirer comme une masterchef). J’imagine très bien ce que le fameux barbu me dira : "Nénette, ma poule, tu es une fille plutôt sympa, mais de mon gros nuage intergalactique, j’ai bien été obligé de tout voir. Et Dieu sait (note: cet individu ne sera donc pas le tout-puissant, ce qui m’inquiètera davantage quant à l’allure du grand big boss, étant donné qu’en terme de paillettes, le niveau supérieur n’est à ma connaissance maîtrisé que par les Drags Queens les plus téméraires) que j’aurais parfois préféré être myope comme une taupe (cette phrase étant exagérément longue, vous avez sûrement perdu le fil, je vous invite donc à la relire en faisant abstraction des propos entre parenthèses, celles-ci comprises)." Là je suppose que je tremblerai comme une feuille et je lui dégainerai mon regard de loutre à l’agonie en ultime tentative d’apitoiement, chose qui, je l’ignorerai alors, ne fera qu’aggraver mon cas. "Nénette, poursuivra le Drag Queen de niveau 1, je sais tout. Je connais ta tendance refoulée pour les crevettes à la BB Brunes, je mesure toute l’ignominie de cet acte contre nature que tu as commis en allant voir à cinq reprises le premier volet de Twilight au cinéma." J’aurais beau me défendre, dire que j’ai réalisé ma faute, n’ai vu le deuxième opus que deux fois en salle, et le troisième uniquement sur mon PC, et que j’étais à ces cinq reprises accompagnée et que je ne tomberai pas toute seule (merde !), l’homme ne voudra rien savoir, et poursuivra, imperturbable :  "Je reconnais certes que Robert Pattinson est ultra sexy, mais hélas d’autres crimes plus graves m’empêchent de faire preuve de clémence. Ne nie pas que tu as envoyé des SMS pour sauver des candidats de plusieurs saisons de Secret Story, que tu as fait croire à tout le monde que tu était mordue de Mad Men alors que tu regardais Glee en cachette, que tu as pleuré en partant en stage à Bruxelles lorsque tu as réalisé que tu allais rater six mois d’épisodes de Plus Belle La Vie." Je réaliserai alors que tout est perdu, et j’aurai beau bafouiller que j’ai voté pour Marie parce que j’étais effarée de la méchanceté des autres candidats, et que je suis allée au bout de Mad Men mais que les dialogues étaient trop compliqués pour moi, rien n’y fera. Mais l'archange à paillettes me laissera une dernière chance. Je me retrouverai donc en épreuve de sous-pression, à devoir reproduire en haut du Mont Blanc et les yeux bandées la pièce montée ("c’est la pièce montée de votre vie !") aux huitres et au piment d’espelette du chef Yves Camdeborde pendant que Sébastien Demorand me serrera son foulard à pois autour du coup, le tout en 4 minutes sinon ça serait trop facile. M’enfin, tout ça n’a pas vraiment d’importance vous savez. Car ce soir, il y a la finale de Masterchef.




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Pour rester dans une veine culinaire, voici 3 recettes colorblock et de saison que j'ai chipées sur le blog Je veux être bonne, une délice pour les pupilles ET les papilles! Je suis d'ailleurs toujours émerveillée quand je tombe sur des blogs pareils, par le talent de la cuisinière-photographe-génie-du-montage-vidéo. Alors oui-oui-oui je suis très popote en ce moment, oui-oui-oui je suis peut-être victime d'un conditionnement par la télévision, mais lorsque cuisine rime avec poésie, je ne peux que sautiller partout! Un clic sur chaque photo renvoie à la recette, mais avant, faites moi plaisir, essayer de deviner quel est l'ingrédient phare de chacun des plats! :) Et voilà que j'ai follement envie d'investir dans une machine à pâtes moi... Mon dieu ma nouvelle lubie serait-elle en passe de prendre le pas sur mon addiction aux chaussures et aux cols Claudine? Allez bises!


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mercredi 2 novembre 2011

La Soeur De Nénette Est Sacrément Choupette.




Une histoire de pinces à linge.___




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mardi 1 novembre 2011

Nénette Grignote.




Un petit billet tout doux pour se protéger un peu de cette automne glaçouillant qui rape comme de la limaille. Je n'ai jamais aimé la Toussaint, ni de façon générale cette période qui s'étire entre les dernières semaines d'octobre et les premiers jours de novembre. Feuilles qui pendouillent des arbres à moitié déplumés, jardin à la mine chiffonnée, "nuages pris dans les antennes", maison qui se rafraîchit, nuit qui nous tombe dessus sans crier gare... Même les couleurs de l'automne se fânent.  Sans compter le moral des troupes, parties voir ce qu'il y avait plus bas. En cette période engourdissante, je bouge au ralenti, j'accomplis chaque jour le dixième des objectifs fixés et je m'enracine sous ma couette. Albi ne m'attire pas lorsqu'il fait gris, et je trouve les passants aussi tristes que les intempéries. Et ma boîte mail semble gelée d'ennui, glaçant avec elle mes recherches dans une sorte de léthargie un brin catastrophique. Cependant. Si recette du bonheur il y a, j'ai peut-être débusqué quelques pistes. Chocolat chaud, cerneaux de noix, soupe de potiron, muscade, service à thé anglais de maman, fidèles bottines des grands froids, commande de grands pulls tout chauds, bains fumants, musique, bouquins et pages cornées... On se peint la bouche en corail pour être assorti aux feuilles qui brunissent doucement, on tartine sa peau subitement tiraillée par le froid de crème qui embaume, on se traîne sur trois kilomètres de petites foulées matinales deux fois par semaines (imaginez un gros sweat ambulant hérissé de bras et de jambes qui gigotent), pour sentir le froid brûler nos joues, pour respirer ces matins humides... Oui oui l'automne a un fort  potentiel poético-sympathique. Sans compter qu'on profite essentiellement de cette saison pour se bichonner, pour paresser. J'en viens donc au fait (enfin!). En terme de bichonnage personnel, je vous avoue que le brunch de 13h, ou le super petit déjeuner de paresseuse affamée au saut du lit, c'est le petit truc qui peut réchauffer un matin un peu frisquet. Pour ça, un petit bijou de blog, 365 days of breakfast, où tous les jours la conceptrice poste en photos un nouveau plateau de p'tit dej/brunch A CROQUER (merci Paulette pour la découverte!)! C'est beau, c'est bon, c'est bio, ça réchauffe le petit ventre et ça rend la vie plus jolie. Et c'est encore une fois un petit rien, une toute petite chose qui vous sourit. Sur-ce je vous envoie des bises, en espérant que ce billet vous aura rendu cette Toussaint moins mélancolique... A très vite.




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