jeudi 29 octobre 2009

Nénette Se Mononucléose.

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Salut les p'tits loups c'est Super-Mono qui vous cause.
En direct de son super petit bureau avec vu sur le soleil
étincelant qu'il fait dehors et qu'elle n'a même pas la force,
ni le droit d'aller saluer. Que vous dire de plus, si ce n'est
que mes journées sont une dure répétition de rien-faisage,
de déprimitudes et de mauvaise humeur en quantités
pharaoniques. Ah je pourrais aussi vous informer que mon
corps est actuellement en train d'éradiquer tout muscle qui
tenterait de lui survivre, mais refuse d'assimiler le cours de
colloïdes hautement instructif que je tente de lui inculquer.
Voilà, des conditions d'existence plutôt mesquines, donc.
Je vous laisse, je bcp de choses à ne pas faire voyez-vous.
Bisous mononucléosés miam.
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mardi 27 octobre 2009

Nénette Raconte Des Histoires.

IMAGE: SONIA RYKIEL, CROQUIS
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C’est l’histoire d’un poisson rouge, d’une pousse de lierre vermillon et d’un vieil homme balayant la devanture d’une épicerie aussi basque que son nom de famille. Une histoire écarlate, brillante d’hémoglobine. C’est l’histoire d’un peu de dioxygène, d’un peu d’air qui traîne entre deux poumons, de branchies qui se soulèvent. C’est l’histoire d’une histoire, de choses et d’autres qui n’étaient pas sensées se rencontrer et qui finissent par signifier quelque chose, ensemble, réunies quelque part.
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L’histoire pourrait commencer par le poisson rouge, oui, la petite boule qui palpite sous l’eau, la nageoire tourbillonnante. Une chose pas plus grosse que le poing d’un bambin, persuadée que le monde n’existe pas au delà de son enveloppe cristalline. Un petit être vivant qui n’a pas vu la fissure en forme de ligne de vie sur le bord rond de sa vitrine.
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L’histoire pourrait ensuite évoquer la pousse de lierre grimpant sur les briques rousses. Cette intrépide qui se prend à grandir trop vite, et qui étire hardiment ses brindilles sur les lettres écaillées qui baptisent la porte de la boutique. Elle pourrait parler sans en avoir l'air des tâches brunes en forme de brûlure qui envahissent innocemment ses feuilles.
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L’histoire pourrait se terminer par le vieil homme, cette caricature d’octogénaire, résumé par sa peau fatiguée et ses dents étincelantes. Cette relique d’existence, appuyée sur son balai, songeant pour la onzième fois aux majuscules qu’il faudrait sérieusement penser à repeindre à l’entrée de son petit magasin. A l’eau du poisson qu’il faudrait changer. Aux lettres qu’il faudrait repeindre. A sa mémoire, qui devient plus transparente que le verre glacé du bocal. Quel bocal, au fait ?
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C’est l’histoire d’une brise fraîche qui secoue gentiment les stores de la devanture, du clapotis de l’eau, d’un bruissement de feuilles, de moustaches qui frémissent. L’histoire de trois vies qui existent simultanément et qui mourront d’un même souffle, d’une même seconde fatidique.
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C'est l'histoire d'un fait divers, d'une banalité. De trois mots imprimés dans un journal. D'un vide, qui porterait un nom.
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vendredi 16 octobre 2009

Nénette Poupée De Chiffon.

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L'explication à ma légumisation progressive depuis septembre,

à ma mini-déprime alors que ma vie était un jolie soleil, à ma

fatigue permanente, à toutes les maladies qui m'ont prises d'assaut...

L'explication est tombée: après 123456 visites chez le docteur, et

analyses... Je suis fixée, j'ai une saleté de mononucléose.


1 mois de convalescence, au moins.

Me voilà dans de beaux draps.


__Mais je souris en me disant que les médicaments

vont me rendre mon identité.


Oui je souris déjà en prononçant ce mot:




E S P O I R


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