mercredi 29 juillet 2009

Nénette En Plein Soleil.

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STAGE OVEEEEEEEEEEER!
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Il est donc grand temps de faire disparaître mon teint de

fantôme scandinave et de remuscler les tiges anémiques

qui me servent de pattes! Et de tirer un trait sur les fast

food, hélas. Plein de d'inspiration, plein de soleil, plein de

choses à faire, de gens à revoir, de nouvelles collections à

critiquer et de places de ciné à acheter... Je crois bien que

je reviens les mecs. Et y a comme une odeur de Monoï!

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vendredi 24 juillet 2009

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Je suis en mode Beach Boys et doigts de pieds en éventail.
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FIN DE STAGE J-4
Je reviens après, promis.
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samedi 18 juillet 2009

Nénette à l'Anis.

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Ma vie est un bonbon acidulé qui picote juste ce qu'il faut. J'aimerai écrire

un article qui lui ressemble, mais j'ai du mal avec les mots satinés. C'est

peut-être l'habitude d'un tragique lacrymal. Ou d'un comique désespéré.

Quoi qu'il en soit, je suis bien dans ma barbe à papa. Alors en attendant

l'inspiration, je peux vous dire que tout va pour le mieux, qu'il y a du soleil

entre les gouttes de pluie, et que je suis de nouveau accro à Secret Story.

Quant à mon stage, c'est une douce succession de tableurs Excel et de test

Facebookiens. J'ai les épaules brunes, les cheveux qui flamboient, et asseyez

vous bien, je fais en ce moment-même mes adieux à ma frange à la Kate Moss.

Il y a du changement dans l'air, même pour les Nénette. Sur-ce je vous laisse.



Bisous de loin.

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PS: un nouvel horaire de blog:


Magique, magique...


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vendredi 10 juillet 2009

Nénette Au Boulot.

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APERCU:

Le nouveau stagiaire: Tu fais quoi?
Nénette: Je suis sur Facebook et je bois un diabolo grenadine et toi?
Le nouveau stagiaire: Je fais une pause là.
Nénette: Ah ben viens on va voler des chocolatines en bas, j'ai trouvé la planque! En plus ça tombe bien j'ai fini ma grenadine, je vais me faire un tit jus d'abricot!
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Je kiffe mon boulot. Héhé.


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samedi 4 juillet 2009

Nénette Dans La Brume.

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cosmopolitan


_ Qu'est ce que je suis contente de cette petite chose rose!


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L’écarquilleur
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De la brume. De la brume à perte de vue. Sous leurs pieds, autour de leur torse, entre leurs yeux. Voilà dix ans qu’elle a tout recouvert, des vieux sentiers perdus sillonnant la forêt, aux grands hôtels tout de blanc crépis qui bordent consciencieusement la grand- place. Dix ans que la ville est tombée dans l’oubli, et que ses habitants s’immergent lentement dans une existence léthargique. Que s’est-il passé ? Que leur a-t-il manqué ?

Dans un monde désormais lacunaire, la quête de l’origine du désastre a des allures de dédale mythologique. Et la brume vient masquer les derniers pans de vie, colmater les interstices de vérité, pointiller leurs contour. Le froid qui règne entre les murs est polaire, et s’étire comme un air glacé, auquel se mêlent les soupirs désabusés, doucement résignés. Le froid a gelé l’envie, il a étouffé la révolte, étoffé la lassitude.

Pourtant, dans cette ville glaçon, il y a encore une âme qui survive. Une cape qui tournoie autour d’un buste squelettique, une silhouette sans visage, juste un fantôme brûlant, une fin de flamme qui se contorsionne derrière deux lobes injectés de sang, figurant un regard sans histoire. L’écarquilleur. Ainsi l’appelle les habitants encore capable d’inventer un nom. Car lorsqu’on les retrouve, ses victimes ont les yeux révulsés et les paupières béantes. Voilà dix ans qu’il n’est plus vraiment un homme, mais un spectre de colère, une ombre menaçante qui étend ses ailes sur la ville mourante. La brume a volé sa mémoire, mais elle n’a rien pris à sa rage. L’écarquilleur n’est pas un meurtrier, car ceux qu’il assassine ne sont plus tout à fait des vies, mais des pantins qui respirent. Et leurs regards ternis sont l’écrin qui renferme l’explication. L’écarquilleur le sait. Il est un enquêteur légiste, un détective funèbre. L’arbitre du combat singulier entre les hommes et leur propre fin.

L’écarquilleur veut des réponses. Il n’y en a qu’une, et elle est dans la brume, il l’a compris. Cette brume qui s’étend à perte de vue, cette punition qui vient du ciel. Les hommes auraient-ils des raisons de payer ? Qu’y a-t-il dans leur chair, derrière leur pupille vide, dans ce labyrinthe d’excuses qu’on appelle cerveau ? L’écarquilleur cherche, arrache, évide, le sang coule, tandis que les hommes continuent d’expirer leur bêtise, en volutes blanchâtres.

Et la rumeur dit que la brume a gagné la ville voisine.


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