samedi 8 octobre 2011

Nénette & 22 Ans De Bordel.




J'ai quitté pour quelques jours ma belle copine Paris (que je ne me lasse pas de dévorer des yeux), et suis à Albi depuis mercredi après-midi. Albi où je subis la colère des dieux, colère qu'ils ont décidé de m'adresser sous la forme de mega tuiles dans ma face. Pourquoi? Je n'en sais fichtre rien. Mais il s'avère que les premières heures de mon séjour albigeois n'ont pas été joyeuses joyeuses. Le souci majeur (puisqu'il faut en piocher un) est que nous sommes passées mercredi soir d'une connexion internet douteuse à plus de connexion du tout. Hyper chouette, étant donné que je sacrifie depuis une semaine mes journées à la mise en place de mon avenir, mise en place en général fortement facilitée par notre bien aimé à tous, mister Internet. Je vous raconte pas la misère. Bien heureusement tout s'est arrangé ce matin, et les autres petits soucis se règlent petit à petit. 

Figurez-vous qu'aujourd'hui j'ai décidé de ranger ma chambre. Pour vous représenter la difficulté de la chose, imaginez une pièce dans laquelle la Sans Domicile Fixe que je suis a entassé tout son bordel. Vaiselle et fleur de douche comprises. Je suis donc aujourd'hui successivement tombée sur un couple de coquetiers, un vieux CD de Jim Morrison, et une carte sur laquelle mes amies avaient écrit "Pour tes 17 ans" (à 17 ans je n'avais pas encore de frange, mais un sac Playboy à l'épaule, et un goût prononcé pour les garçons boutonneux, c'est dire). Je ne m'étendrai pas ici sur l'effroi qu'a provoqué en moi la (re)découverte de mes vieilles photos de classe, ou de clichés de mon adolescence plus ou moins divers. Bref, je m'étais lancé dans cette aventure avec en tête cet objectif tout à fait honorable: "Ma poule, tu vas nous épurer cette chambre, je veux du propre, de l'espace". Au final je me retrouve avec une étagère prête à s'effondrer sous le poids des bouquins et DVD shoppés ces trois dernières années. Et de toutes ces choses dont je ne peux en fait pas me débarrasser. Mais finalement, retomber sur ces petits bouts du passé m'a fait du bien. Mes vieux classeurs de prepa, mes DM de maths où il était écrit "9ème" et où pourtant l'appréciation disait "Raisonnement bancal, réflexion à contre sens, bref il ne vous reste plus qu'à aller vous pendre"... En relisant mes vieilles copies, j'ai réalisé à quel point j'avais réussi à me bourrer le crâne de théories, mécanismes, démonstrations épineuses, à quel point j'avait été balèze, à ce moment là de ma petite existence. Niveau fringues, j'avoue que je me suis un peu moins lancée des fleurs. Surtout après être tombé sur un (pas si vieux que ça) débardeur rose Jennyfer portant la mention "Dream You Indian Spirit". Mais disons que l'évolution a été positive. Disons cela. Retomber sur mes caquettes roses, sur mon premier petit sac à main (une horreur, objectivement), sur tous les petits carnets à peine entamés que j'avais intitulés "Résolutions"... Tout cela me fait réaliser que je n'ai pas vraiment changé, que je suis encore et toujours en perpétuel questionnement. Je crois que c'est ce questionnement, cette quête de la personne que je suis vraiment, qui me fait avancer. Il y a de jolis trésors dans cette chambre. Des petits indices de moi dont je n'ai pas envie de me séparer. Et si j'étais précieuse, après tout? (une question qui perd tout son sens lorsqu'on sait que j'ai envoyé hier soir un SMS pour sauver Marie de Secret Story)

Je termine ce monologue sur une exhortation à vous abonner au magazine Paulette. J'ai reçu le N°1 hier, et quelle merveille! Paulette, c'est un projet initialement virtuel, mis en place par une équipe de mec et de nanas branchés, qui collabore avec nous, Paulette de l'ombre, qui nous laisse la chance de nous exprimer. Un magazine participatif en quelque sorte, basée sur autre chose que les potins de stars, les tendances importables ou hors de prix. C'est un petit tas de papier très cool, en fait. Un clic ici, et découvrez-le. Je me le réserve pour mon retour en train à Paris, lundi (5h30 dans ta face, allez!). Il y a même une double page consacré à la belle Typhaine, lookeuse en or de mon Buvard Diabétique!

Sur-ce je vous abandonne. Et faudrait peut-être que je rafraîchisse ma playlist là. A très vite! Bises.



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