lundi 17 octobre 2011

Nénette Mange, (Prie), Aime.




Les enfants, voici ma nouvelle philosophie: profiter de ce qui est profitable. Dit plus simplement: bouffer sans compter. J'ai voyez-vous beaucoup réfléchi après avoir maté le fameux Eat, Prat, Love. Et le fait de l'avoir vu 5 ou 6 fois en 1 an et 1/2 ne peut qu'avoir rendu plus prolifique ma réflexion. Sans être si extraordinaire que ça, ce film représentait ma bouée de sauvetage, un espèce d'idéal complètement utopique. Après 5 années de stress récurrent, se traduisant sous toutes ses formes physiques ET psychiques, je me retrouve subitement libre de tout. Pas de planning, pas d'échéances. Je décide de mes journées, de ce vers quoi je vais orienter MA réflexion. Je vous avoue qu'au début, ben ça fait vraiment flipper. Mais maintenant que je commence à y voir plus clair, le poids s'est envolé. Et je commence à vivre Paris. Bien que mes semaines restent studieuses et plutôt centrées sur notre petit quartier, les week-ends sont de vrais pèlerinages pour moi. Avec l'amoureux, on kiffe la life. Bon, petit budget oblige, on s'en tient à notre statut d'étudiant ou jeune-diplômée précautionneux du porte-monnaie. Mais tout ceci rend nos quêtes (gastronomiques entre autres) plus funky encore! Voilà pourquoi aujourd'hui, je suis toute émoustillée à l'idée de vous présenter THE PLACE où j'ai (pour l'instant) englouti mangé le meilleur burger de ma courte vie d'amatrice d'american dinner (ok j'ai mangé mon premier MacDo à 19 ans... mais j'ai depuis multiplié les expériences cheese-and-steakiennes!). Le Tennessee... Un petit bar/restaurant/café d'inspiration américaine, mais, merci mon dieu, qui ne joue pas à fond sur le cliché tables roses/banquettes blanches/statuts de M. M. planquées un peu partout. Et le burger n'est pas à 18 mais à... 11€, allelujah! Oignon blanc, violet, cornichon, céleri rapé... C'était juste bon, original, trop cool. Et comble de la chouette-attitude, le café est certes sur le boulevard St Germain, mais il fait angle avec le passage (secret) Cours du Commerce, petite artère magique qui relie le fameux boulevard à la rue St André des Arts. On n'arrête pas de traîner par là avec Abdou. Je crois que c'est parce que ce quartier représente pour moi la magie qu'on respire à Paris... Bref, l'américaine Julia Roberts a trouvé son bonheur dans les tagliatelles et les antipasti, hier j'ai trouvé le mien dans quelques frites craquantes et un peu de bacon grillé. Et si la délivrance ne venait pas juste du changement? Sur-ce, je m'en vais tremper un dernier cookie dans mon verre de lait. Bises!




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