vendredi 20 avril 2012

Nénette Pâlit Devant La Nuit.







Ca y est, je l'ai vu. Il était temps hein. Car c'est sincèrement un des films les plus sublimes qu'il m'ait été donné de voir. Pour le travail des costumes et des décors, certes, mais aussi pour l'expression de la fragilité des héroïnes, même si le film est très dur. Mais dieu merci il n'est surtout pas la porte grande ouverte à un déballage de chair, de scènes crues. Au contraire, il reste assez pudique, même si évidemment il n'est pas tout public. C'est beau, triste, étonnant, très travaillé et à mon avis très documenté. J'ai toujours été fascinée par l'univers des maisons closes, cette ambiance un peu glauque mais tellement secrète. Ce qui m'a le plus intéressée dans ce film, ce n'est pas réellement les relations qui unissent les belles à leurs clients, mais plutôt la révélation de leur quotidien, des journées de ces filles de la nuit, de cet entretien de la perfection qu'elles représentent. C'est un joli bijou très audacieux, et je dis un immense bravo à toutes les comédiennes qui ont pour le coup donné leur corps à leur art. Et qu'est-ce qu'elles sont belles, dans leur ennui. L'Apollonide, c'est comme un soupir, comme une bulle de champagne qui explose. Et pour couronner le tout la musique est A TOMBER. La preuve, je m'arrête de parler pour vous en faire profiter. Bises!





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