jeudi 5 janvier 2012

Nénette & l'Année Du Papillon.




Comme la vie peut-être étrange les amis. La mienne en ce moment tournicote autour de deux ailes poudrées de nacre. Et le symbole vire même légèrement à l'obsession, un peu comme dans Le nombre 23, avec l'historique Jim Carrey. Pour que vous compreniez toute l'histoire il faudrait que je vous la raconte. Soit, faisons ça de manière synthétique. Lundi, à 14h21, j'ai pris le train pour Paris. Le lendemain j'avais un entretien. Au Louvre. Je n'avais donc pas dormi depuis deux semaines. Le fait est que je cherche une thèse en chimie-art pour septembre 2012, et que par un hasard presque indécent j'ai au bout de deux mois d'envois de mails compulsifs, décroché un entretien avec un grand-grand-monsieur, mardi 3 janvier, 10h, Porte Des Lions (Paris). Gni. Si Tibo et Louisa n'avaient pas été là la veille, pour me détendre à coup d'origami sur papier toilette et de soupe à la tomate maison, j'aurais sûrement défailli. Mais non, j'ai bel et bien traîné ma carcasse tremblante jusqu'à la pyramide de verre, pour marquer mon histoire de ce que je croyais être le big day of my life. Enfin, ça l'était bien. Mais je sais aujourd'hui que les grandes choses nécessitent patience et (très longue) longueur de temps. Et force, et rage. Et une foule d'autres big days of my life. Aujourd'hui rien n'est fait, tout vient à peine de commencer. Tout peut se crasher en une fraction de secondes. Mais je crois en 2012 comme j'ai cru aux bonnes choses de 2011. Et puis cette année, quelqu'un m'envoie des signes. Des papillons. Tout a commencé lorsque le grand-grand-monsieur a envisagé la possibilité (je préfère parler au conditionnel du conditionnel vous voyez) d'un travail sur la couleur des ailes des papillons. Depuis, j'en croise partout, dans des endroits complètement inopinés. D'abord vitres de son bureau, plastron de sa chemise, puis boucles d'oreilles de mon guide dans les couloirs du Louvre. Sur les rideaux d'une chambre lorsque j'ouvre les yeux. Sur la couverture d'un livre qu'on me prête. En pendentif d'un collier que je reçois. Tibo, à qui je parle du phénomène, me conseille un film, Brightstar. Deux jours plus tard le film débarque dans ma vie d'une façon complètement inopinée. Et Typhaine en parle sur son blog. Aujourd'hui j'en vois partout, sur les affiches publicitaires, jusque dans notre salle de bain, mais je sais qu'il faut aussi être rationnel hein. Au final, je me demande si tout ça n'a pas réellement commencé lorsque ma maman m'a offert pour mes 23 ans un très beau cadre chiné aux puces, pressant contre sa vitre une collection incroyable de vieux papillons exotiques. Vous savez comme si depuis je portais sur moi une malédiction positive... Vous vous en doutez, j'aime bien inventer trouver un peu de mystique dans ma vie, j'ai  l'impression qu'une force magique me protège, et que rien ne peut m'arriver. L'année du Papillon, donc. L'année de plein d'autres choses dont je vous parlerai bientôt. Bises!




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