jeudi 8 mars 2012

( Nénette & Soko ) ²



07/03/12 à la Rock School Barbey! J'y étais! Finalement! Réservation faite à l'arrache au dernier moment, course effrénée rue Sainte Catherine pour récupérer les billets à la Fnac... avant même d'y être, ce concert résonnait déjà dans mes tripes! Voici quelques photos de la scène, à tout juste deux mètres de nous! Ouhouh!


Luke Rathborne, première partie & musicien de Soko

Maxime Sokolinski, le petit frère de Soko, qui l'accompagne sur scène

Soko so cute!

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A l'heure où j'écris ces mots j'ai l'album "I thought I was an alien" dans les oreilles, et il résonne désormais vraiment différemment... Ce petit concert, dans cette salle minuscule, c'était une expérience tout à fait inédite pour moi. Soko fait partie de cette nouvelle vague de chanteurs minimalistes, anticonformistes. Pas de discours superflus, de cris, elle sourie rarement. Elle arrive, toute blanche, et chante pour elle, comme elle chanterait dans son salon, habillée comme une patate, les cheveux en vrac, les yeux rouges. Elle se plaint de ses nouvelles Doc Martens, qu'on lui a offertes la veille, et qui lui font mal aux pieds. Elle cligne des yeux, avec cette mine boudeuse qu'on lui connaît, nous conseille de nous asseoir par terre, ce qu'on fait tous, et le concert prend une autre dimension, comme une sorte de veillée nocturne. A la fin de certains morceaux, elle lâche un merci du bout du lèvre, presque chuchoté. Et les trois musiciens sur scène avec elle miment ce comportement pas vraiment commun. Regards dans le vide, mutisme presque inquiétant. Par contre les garçons sont hyper lookés et euh... plutôt agréables à regarder haha. Mais bon, eux aussi n'ont pas le sourire facile. Luke Rathborne, qui fait aussi l'excellente première partie du concert, ne nous adresse pas un mot, il chante, bien droit, le regard au dessus de nous. Un espèce de Paolo Nutini autiste haha. Bon, évidemment, je ne peux pas m'empêcher de penser que cette attitude reste néanmoins très étudiée. Mais ils me touchent, ces petits jeunes, à essayer d'imposer leur vision du concert. Il y a les instruments, les voix, la musique, point. Pas besoin d'en faire plus. C'était vraiment top. Comme une parenthèse un peu mélancolique. Soko est bordelaise, sa famille est dans la salle, et on ressent que c'est un concert un peu particulier pour elle. Le seul bémol, c'est le fait que Soko chante peut-être un peu trop pour elle. Elle nous prévient qu'ils ne sont pas le genre de groupe à faire des rappels, ne chante (délibérément) pas son tube I kill her, que tout le monde attendait. Cet album génial, elle a mis cinq ans à le faire, a entre temps pensé à arrêter la musique (merci Dieu elle n'a pas fait ça!)... Peut-être un peu pestouille sur les bords, la Soko? Je ne sais pas trop. En tout cas j'ai aimé son mystère, sa voix géniale, ses musiciens en slims (mention spéciale à son grand dadais MEGA looké de frère, ohlala!). Je vous la conseille, la Stephanie Sokolinski! Sur-ce, bonne journée petits aliens!




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