dimanche 11 mars 2012

( Nénette x 3 ) ³



Salut les gens!
Aujourd'hui troisième version de mon triplet Télé/Ciné/Musique...


La série Kaboul Kitchen... Une création Canal + (je ne regarde plus que cette chaîne depuis quelques temps, la télé c'est vraiment plus ce que c'était...), une dizaine d'épisodes, Gilbert Melki en sexy quadragénaire (avouez qu'il a un petit côté hot! Ou je sombre définitivement dans la folie, après mon petit crush sur Joey Starr?) ... Non franchement, Kaboul Kitchen ça a été un coup de coeur inattendu, et je me suis surprise à être fidèle au poste, tous les lundi soir à 21h. L'histoire (celle d'un français qui s'en met plein les poches avec son resto/boîte pour expats mixant filles au bord de la piscine et alcool à gogo en plein Kaboul) est débile, les décors sont complètement nuls, mais le second degré est permanent, et certains personnages à mourir de rire. Alors voilà, c'est français, c'est un petit budget, et ça se passe à Kaboul, mais qu'est-ce que c'est chouette! Et la bande-son! Une tuerie! Du fond du coeur, je vous le conseille. Rien à voir, mais je profite de cet intermède séries pour clamer haut et fort combien je détesteeeee l'idylle Blair/Dan dans Gossip Girl. Alors Josh Schwartz on arrête un peu de faire des bêtises, et on nous refait palpiter les entrailles avec les amours impossibles de Blair et Chuck. Sinon Nénette ne va pas tarder à foutre le camp hein.



We need to talk about Kevin... que j'ai enfin vu. Vous remarquerez que je vois tout avec au moins un an de retard. Enfin passons. Je ne vais pas redire tout ce qui a déjà été dit sur ce film, il est juste extraordinaire, poignant, incroyablement mis en scène, et il fait mal, mal au coeur, du début jusqu'à la fin. Tilda Swinton est plus percutante que jamais, en mère malmenée par son fils, dont les différents acteurs (l'histoire est un puzzle de souvenirs, de sa naissance, jusqu'à ses 16 ans, où il va commettre l'irréparable) sont aussi terrifiants les uns que les autres. Bon franchement c'est une histoire horrible, d'autant plus pesante que les dialogues sont rares, tout se joue dans les regards, les actes, dans la compréhension du processus, qui amène de façon irréversible vers la chute, terrible. Le plus dur je crois, est d'observer ce garçon faire le mal, de le haïr dès ses cinq ans parce qu'il est juste haïssable, sans vraiment comprendre l'origine de sa noirceur. Pas vraiment de place pour une seconde chance, dans We need to talk about Kevin. Asseyez-vous bien et prenez-vous une belle claque. Je vous jure qu'on ne sent plus la même après. Et une autre parenthèse, tiens: j'ai enfin vu Intouchables, ça y est. Allez j'avoue, j'ai été un peu trop réticente sur ce coup. J'avoue aussi qu'à certains moment je me suis bien fendue la poire (la scène de l'opéra!). Mais franchement quoi! Je n'aurais jamais investi une place de ciné pour ça! Je cherche encore ce que j'ai manqué. La "petite étincelle" qui a mis le feu aux poudres. Bah non, rien. Je continue de creuser hein, je continue...



L'album The House de Katie Melua. L'avant dernier, et non pas le dernier opus Secret Symphony. Alors Katie Melua et moi, c'est une longue, longue histoire d'amour. Je la suis depuis ses débuts, je connais son deuxième album Piece by Piece sur le bout des doigts. Avec le temps, j'avoue que je n'en en ai pourtant plus fait ma priorité. Elle est divine, ses chansons sont divines, sa voix est divine, mais son univers jazzy/folk doucereux m'avait un peu endormie (même s'il reste hors du commun et que je cris alelujah lorsque je vois son succès). Je l'avais délaissée en gardant bonne conscience, en voyant qu'elle enchaînait les albums, et qu'elle cartonnait. Puis patatras, le 4ème album The House, qui se veut paraît-il différent, ne décolle pas vraiment, la promo ayant été écourtée suite à l'hospitalisation de Katie, surmenée. Je me mets donc à écouter The House (complètement à la bourre, comme d'hab donc), il est GENIAL. Un heureux mélange de cet univers jazzy qui la caractérise bien, et de sonorités électro. Fou! Je retombe amoureuse de la belle! Si je parle aujourd'hui de The House, c'est en grande partie car je viens d'écouter le nouvel opus, Secret Symphony, qui est certes de grande qualité, mais dans lequel elle a clairement renoncé à ses envies d'innovation... Vraiment dommage. Mais bon, ma Katie reste ma Katie hein.


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