Nénette Tourbillonne.

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La tempête a tout nettoyé et le ciel est bleu comme une orange._

J'ai mal au coeur pourtant, ça doit être le tourbillon.

Oui ça doit être ça.

La Nénette en mille morceaux se planque devant son ordi et écoute du Fionn Regan jusqu'à ce que mort s'ensuive. La Nénette en mille morceaux se recouvre de toutes les vieilles fringues qu'elle peut trouver et une fois qu'elle y a disparu s'essuie le coin de l'oeil. La Nénette en mille morceaux kidnappe sa soeur sous son grand poncho et va pédaler sous le ciel tout propre, le bonnet sur les yeux, la musique à fond en emmerdant les p'tits vieux. La Nénette en mille morceaux s'assoit dans un coin et griffonne sur un vieux bout de papier des pensées tellement psychédéliques que jamais elle n'oserait les publier ici. La Nénette en mille morceaux attrape le premier bouquin un peu torturé qui lui tombe sous l'index et essaie d'y noyer ce qui la submerge. La Nénette en mille morceaux va sur Google Images et enregistre méthodiquement toutes les photos de Cory Kennedy qu'elle peut y trouver, et quand elle aura fini elle passera à Agyness. Parce que tout ça lui évite de réfléchir. De penser que c'est tout à fait incroyable que si peut de temps puisse suffire au karma pour se gribouiller de noir. Pour multiplier ses têtes. Pour lui foutre un coup de dent, au passage. Mille morceaux en hommage aux milles flocons de sa propre et pitoyable vie qui lui dégringolent dessus dans un rire silencieux. Oui parce que pour une fois la Nénette en mille morceaux a des raisons d'être en mille morceaux. Alors si voulez bien, inexistants lecteurs de cet interessant blogspot, la Nénette en mille morceaux va se tartiner une baguette de beurre, et l'engloutir, en essayant d'y faire passer toute la plaquette et d'ainsi regagner tous les kilos qu'elle a laborieusement perdu. A plus.

_Pffiou, morceaux plus ou moins recollés.

Quand je vous dis que la Nénette commence à s'endurcir.

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